2 novembre 2010

J’ai tout lu la sélection Goncourt 2010 (14) : Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants


Comme un collègue a inscrit notre établissement au Prix Goncourt des lycéens, j'ai dû m'avaler les 14 romans de la sélection 2010.

Je ne résiste pas au plaisir de te faire partager mon avis humble et autorisé, que je partage et qui n'engage que moi.


Hasard, j'ai commencé et fini par deux beaux livres. Celui-là, je l'attendais à cause de son titre. Et le style est un ravissement, c'est simple et beau comme du Yourcenar. Malgré la brièveté de l'ouvrage, il y a une véritable construction romanesque (que je ne te détaillerai pas ici mais que tu découvriras à la lecture).

De quoi s'agit-il ? Michelangelo est appelé à Constantinople pour construire un pont sur la Corne d'Or alors que le projet de Leonardo a été refusé. On assiste à l'errance de l'artiste dans la ville et à la mise en place de son travail.

On sort grandi de ce genre de roman, on se sent artiste, on se sent cultivé ; des pans de la beauté et de la richesse du monde nous été révélés un court instant avant que l'on ne referme le livre. Reste l'envie d'y retourner.

4 commentaires:

Charlotte a dit…

Celui-ci me faisait de gros appels du pied. Je vais donc y céder grâce à toi :)

(Et ce titre, mazette, j'adore !)

(question subsidiaire : le titre, donc, convoque - pour moi - tout de suite Salammbô, piège ou vrai référence ?)

CLAVELUS a dit…

En fait, c'est une citation de Kipling.

Charlotte a dit…

Kipling-Flaubert... J'étais pas loin, m'sieur ^^


(et j'aimerais savoir comment sont choisis les mots de passe pour avoir le droit de poster sur ton blog. J'ai eu "champ" et "colon"... Je m'interroge, donc)

CLAVELUS a dit…

Tu t'attendais à "champ" et "pignon" ?

En tout cas, je n'y suis pour rien.