14 juillet 2011

Voilà du vampire


C'est une chose étrange que j'avais déjà constatée avec Homo Vampiris : dès qu'on sort un livre avec des vampires, l'attention qu'il suscite est déculplée. On découvre des sites entiers dédiés à la créature, des groupes de fans qui se lancent dans des concours de lecture, des bloggeurs qui prennent le temps d'écrire de longues chroniques sur les bouquins, qu'ils les aient aimés ou pas. Je ne sais pas si ça fait vendre plus de livres au final (il y a même des communautés sournoises qui ont l'indécence de se prêter les romans, oui, c'est ça, gratuitement !) mais cette effervescence est tout ce qu'il y a de sympathique.

Pour preuve, cette anecdote : le dircol (je crois avoir entendu ce néologisme rigolo dans la bouche de certains professionnels de la profession, et ai donc décidé de l'employer à mon tour avec l'absence d'originalité qui me caractérise, sachant que ledit néologisme ne signifie pas "directeur d'école" mais "directeur de collection") me demandait quand je pouvais passer dédicacer des bouquins pour les gagnants d'un concours, avant de se rendre compte qu'il n'en avait plus sous la main, tout le monde les ayant embarqués. Ce qui constitue selon lui un bon signe, si tant est qu'ils les aient pris pour les lire (je n'ose imaginer autre chose).

Tout ça pour te dire que je bénéficie d'un traitement de faveur chez l'un de ces sites consacrés au mort-vivant dans tous ses états et dont le nom ne peut cacher une certaine spécialisation qui confine à l'obsession : vampirisme.com (tu peux aller voir, c'est assez complet). J'ai eu droit à une chronique du Miroir aux vampires, ainsi qu'à un long entretien où je révèle enfin les secrets de la création du monde (j'en avais marre d'être le seul à les connaître).

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